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 Alan Moore / Biographie

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Captain Azur
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Captain Azur


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MessageSujet: Alan Moore / Biographie   Alan Moore / Biographie EmptyLun 7 Avr - 16:37

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Alan Moore (né le 18 novembre 1953 à Northampton) est un écrivain anglais surtout connu pour son travail de scénariste de bande dessinée (Watchmen, V for Vendetta, From Hell, etc.).
Moore est célèbre pour être de ceux qui ont rendu les comics plus matures, plus littéraires.

Biographie

Il nait à Northampton dans une famille modeste. Après une scolarité difficile (il est exclus de son lycée pour avoir vendu du LSD), il monte le magazine Embryo avec des amis à l'âge de 18 ans. Il se marie en 1974 et a deux enfants. Illustrateur dans un magazine musical, Sounds, en 1979, il abandonne rapidement le dessin pour s'adonner à l'écriture.
Il reprend Marvelman et crée V pour Vendetta dans les magazines Doctor Who Weekly et Warrior. V pour Vendetta connaitra un grand succès et obtiendra de nombreux prix dont celui de meilleur album étranger à Angoulême en 1990 et vaudra à Alan Moore d'être engagé en 1983 par l'éditeur DC Comics pour travailler sur la série The Saga of the Swamp Thing. Il revisite brillamment ce comic des années 1970 et obtient un succès retentissant.
En 1986 il écrit les fameux Watchmen, toujours pour DC Comics. Il obtient le prix Hugo, décerné pour la première fois à une bande dessinée et obtiendra en 1989 le prix du meilleur album étranger à Angoulême.
Alan Moore se brouille avec DC Comics, pour des raisons de droits d'auteurs notamment, en 1988 et monte sa propre maison d'édition Mad Love. Il commence alors From Hell qui obtiendra le prix de la critique à Angoulême en 2001 et sera adapté au cinéma la même année.
En 1991 Alan Moore commence à travailler sur une BD pornographique, Lost Girls, participe à un projet multimédia : The Moon and Serpent Grand Egyptian Theatre of Marvels en 1994, publie un roman intitulé Voice of the Fire en 1996.
En 1996, encore, il reprend la série Supreme (un pseudo-Superman, initialement œuvre de Rob Liefeld) en collaboration avec les dessinateurs Joe Bennett, Alex Ross et Rick Veitch, où il continue son travail d'exploration nostalgique de l'époque de l'àge d'or des comics. Il publie aussi, toujours pour Rob Liefeld et le Studio Awesome, Judgement Day où, à l'instar d'un Crisis on Infinite Earths des années 1990, il propose de refonder tout un univers.
En 1999 il sort la collection ABC. Elle comprend entre autres la Ligue des gentlemen extraordinaires adapté au cinéma en 2003, Top Ten, Promethea et Tom Strong. Celle-ci devait être éditée la compagnie de Jim Lee, Wildstorm. Celle-ci ayant été vendue entre-temps à DC Comics, Alan Moore accepta plutôt de mauvaise grâce cet accord et a annonçé que l'univers du label se terminerait avec la fin du 32ème épisode de Promethea.
Jusqu'ici les films tirés de l'œuvre de Moore ont été des adaptations hollywoodiennes ayant finalement peu à voir avec l'original au point que Moore refusa même de toucher les droits sur les films tirés de ses œuvres. Il accorde peu de crédit au cinéma qui, en raison du nombre d'intervenant qu'il recquiert, ne lui semble pas permettre la même liberté d'expression que l'écriture.
En 2006, James McTeigue réalise l'adaptation de V pour Vendetta, sur un scénario des frères Wachowski.
Actuellement, Watchmen fait aussi l'objet d'un projet cinématographique, dirigé par le réalisateur de l'Armée des morts, Zack Snyder. Un premier projet d'adaptation de "Watchmen" par Terry Gilliam a été abandonné par le producteur Joel Silver.
Alan Moore a reçu neuf fois le prix du meilleur scénariste aux Eisner Award depuis 1988, trois fois aux Jack Kirby Award, et sept fois aux Harvey Award. Cette liste de récompenses fait probablement de lui le scénariste le plus primé dans le domaine du comics.

Sa carrière

Premiers travaux
Expulsé de l'école à 17 ans car il vendait du LSD,[2] Moore passa quelques années à subsister grâce à des petits boulots avec de commencer une carrière d'auteur de bande dessinée à la fin des années 1970. Il produisit des strips underground pour divers magazines musicaux, comme Sounds ou NME sous le pseudonyme de Curt Vile, parfois avec son ami Steve Moore (aucun lien de parenté). Sous le pseudonyme de Jill de Ray, il se lança dans un strip hebdomadaire (qu'il continua jusqu'en 1986), Maxwell the Magic Cat pour le Northants Post.

Comprenant que son avenir n'était pas dans le dessin, il se concentra sur l'écriture, fournissant des scénarios de 2000 AD et Warrior à Marvel UK. Il fit quelques strips pour Doctor Who Magazine et Star Wars Weekly, avant de commencer à travailler avec le dessinateur Alan Davis sur Captain Britain. Pour 2000 AD, il écrivit des histoires complètes dans les suppléments du magazine Future Shocks et Time Twisters, avec des séries comme Skizz (dessin de Jim Baikie), D.R. and Quinch (avec Alan David) et The Ballad of Halo Jones (avec Ian Gibson). Ces deux dernières séries devinrent assez vite parmi les plus populaires de 2000 AD mais Moore, en désaccord avec l'éditeur sur des questions de droit d'auteur, cessa toute collaboration dans le magazines en 1986, laissant ses histoires inachevées. Ces désaccords avec ses éditeurs allaient devenir une constante dans la carrière de Moore.

Durant cette période, le plus grands succès critique revint à ses scénario pour Warrior : Marvelman (renommé par la suite Miracleman pour des raisons de droit), un réutilisation radicale de super-héros oubliés des années 1950 (dessins de Garry Leach et Alan Davis ; V pour Vendetta, une contre-utopie mettant en scène un anarchiste flamboyant qui, prenant les traits de Guy Fawkes, combat un gouvernement fasciste dans l'Angleterre de la fin du XXe siècle ; The Bojeffries Saga, une série humoristique sur une famille de vampires et loup-garous ouvriers, dessinée par Steve Parkhouse. Warrior fut arrêté avant la fin de ces séries, mais Moore put les continuer chez d'autres éditeurs.

Le travail pour les grands éditeurs américains
Len Wein, de DC Comics, qui avait remarqué le travail de Moore en Grande-Bretagne, lui demanda d'écrire des scénarios pour sa création Swamp Thing, alors l'un des titres de DC qui se vendait le moins. Moore, travaillant avec les dessinateurs Stephen R. Bissette, Rick Veitch et John Totleben, déconstruisit puis reconstruisit entièrement les personnages, en écrivant des histoires à la forme expérimentale qui délaissaient parfois l'horreur et le fantastique pour un discours environnemental ou social. On entendit beaucoup parler des méthodes de travail de l'auteur qui, afin de mieux comprendre les personnages et de rendre parfaitement les atmosphères, se documenta énormément sur la culture de la Louisiane et se mit à écouter de la musique acadienne.

Les ventes de Swamp Thing remontèrent, avec l'estime de la critique : Moore se vit donc confier d'autres travaux par DC. Il écrivit des histoires courtes de Green Arrow (dans Detective Comics) et d'Omega Men, d'autres dans Vigilante et quelques Batman (dont Batman : The Killing Joke, album réalisé avec Brian Bolland) et Superman (dont Whatever Happened to the Man of Tomorrow?).

Mais il établit définitivement sa réputation avec la maxi-série Watchmen, publiée en 1986. Imaginant ce qu'aurait été le monde si les super-héros avaient réellement existé depuis les années 1940, Moore et le dessinateur Dave Gibbons dépeignirent une Amérique craignant une guerre nucléaire dans le contexte de la Guerre froide. Les super-héros doivent alors travailler pour le gouvernement du pays ou se voir déclarer hors-la-loi. Névrosés, amoraux, sexuellement perturbés, mégalomanes, ils se montrent avant tout humains. La narration n'est pas linéaire et dépend de plusieurs points de vue. De plus, le scénariste inclut dans son histoire des éléments philosophiques (questions de la prédestination, de la morale, de libre arbitre, etc.), phénomène inédit dans l'univers des super-héros. On acclama Moore pour Watchmen, considérant qu'il avait réellement revitalisé le genre, tout comme à la même époque Frank Miller avec Batman et, dans un autre registre Art Spiegelman (Maus) et les frères Gilbert et Jaime Hernandez (Love and Rockets). Il devint de plus en plus courtisé par les médias et se mit à éviter les festivals et conventions où ses admirateurs le harcelaient jusqu'aux toilettes.

Watchmen est aussi célèbre pour l'aggravation du contentieux entre Moore et DC Comics, qui avait d'ailleurs débuté dès la collaboration du Britannique sur Swamp Thing. Les auteurs, qui ne possédaient pas les personnages qu'ils avaient créés, n'avaient en effet rien touché sur le produit de la vente de badges en édition limitée qui représentaient personnages et scènes de la série, que l'éditeur considérait comme des articles promotionnels.

Marvelman fut réédité et poursuivi pour le marché américain (sous le nom Miracleman, car Marvel se plaignit d'une possible confusion avec son nom) par l'éditeur indépendant Eclipse Comics. Malgré les problèmes de copyright et les retards de paiement de l'éditeur Moore finit l'histoire (avec Chuck Austen, Rick Veitch et John Totleben) avant de transmettre le flambeau à Neil Gaiman (scénario) et Mark Buckingham (dessin).

Moore et Lloyd finirent V pour Vendetta chez DC, où il fut colorisé. Cependant, lorsque DC voulut imposer une signalétique d'âge sur leurs publications, Moore (ainsi que Miller et Howard Chaykin) décida d'arrêter de travailler pour l'éditeur après 1989.

Après plusieurs années passées loin des grands éditeurs, Moore fit son retour dans le monde des super-héros en écrivant diverses séries pour Image Comics. Il avait l'impression qu'on avait détourné l'aspect novateur de son travail des années 1980 pour n'en retenir que deux aspect : la violence et le crade. Avec Stephen R. Bissette, Rick Veitch et John Totelben il créa, en réaction contre la perte d'innocence des super-héros, 1963, comic book parodiant les premières publications de Marvel.

S'inspirant des premiers fascicules de Spiderman, Doctor Strange, Iron Man, des Fantastic Four et des Avengers, Moore écrivit 1963 selon les caractéristiques du temps : sexisme, anti-communisme outrancier, qui apparurent très datées à l'époque. On trouve aussi dans ce comic une satire des éditoriaux auto-hagiographiques et pompeux qu'écrivait alors Stan Lee pour Marvel.

La série aurait dû se terminer par un annuel dans lesquels les héros auraient rencontré, dans les années 1990, les héros ultra-violents stéréotypés d'Image Comics. Ils auraient été choqué par leurs descendants, commentant même avec dédain le passage de la couleur au dégradés de gris. Mais un conflit entre Image et l'équipe de 1963 mit fin au projet.

Après 1963, Moore travailla sur WildCATS et quelques titres de Rob Liefeld comme Supreme, Youngblood et Glory, permettant à des séries aux personnages peu développés de devenir plus intéressantes. Dans les mains de Moore, Supreme devint un inspiré hommage postmoderne aux bandes dessinées de super-héros de l'âge d'argent, particulièrement l'ère Mort Weisinger de Superman (1958-1970).

America's Best Comics
Après son travail sur WildCATS, Moore créa la collection America's Best Comics, un ensemble de nouveaux personnages publiés par Wildstorm, la maison éditoriale de Jim Lee. Cependant, juste avant que les premiers titres ne paraissent, Lee vendit Wildstorm a DC, et Moore se retrouva de nouveau à travailelr avec cet éditeur. Moore y poursuivit son travail, commencé avec 1963 et Supreme, consistant à remonter aux sources du genre super-héros. La collection ABC comprend :

La ligue des gentlemen extraordinaires, œuvre illustrée par Kevin O'Neill dont les personnages sont extraits de la littérature populaire de l'ère victorienne et qui sont des antécédents des super-héros : Allan Quatermain (Henry Rider Haggard), L'homme invisible (Herbert George Wells), le Capitaine Nemo (Jules Verne), Dr Jekyll et de Mr Hyde (Robert Louis Stevenson) et Wilhelmina Murray (du Dracula de Bram Stoker).
Tom Strong, histoire de héros d'aventure dessinée par Chris Sprouse qui s'inspire de personnages directement antérieurs à Superman (comme Doc Savage, le Fantôme et Tarzan) et explore les ramifications politiques entre autres de leur absolutisme moral.
Top 10, série policière crayonnée par Gene Ha et encrée par Zander Cannon, prenant place dans une ville où tout le monde, des policiers aux criminels, des simples habitants aux animaux de compagnie, a des super-pouvoirs, des costumes et un pseudonyme. La série ne dura que douze volumes, mais eut trois rejetons : Smax, une mini-série dessinée par Cannon, Top 10 : the forty-niners, album préliminaire dessiné par Ha et Top 10: Beyond the Farthest Precinct, une suite écrite par Paul Di Filippo et dessinée par Jerry Ordway.
Promethea, super-héroïne issue des royaumes de l'imaginaire qui permet à Moore (assisté par le dessinateur J.H. Williams III) d'explorer l'inconscient, le mysticisme, la magie, la Kabbale et l'« écriture féminine ».
Tomorrow Stories, anthologie regroupant plusieurs séries, comme Cobweb, First American, Greyshirt, Jack B. Quick, et Splash Brannigan
Tom Strong's Terrific Tales, une anthologie réunissant des histoires autour de Tom Strong et Jonni Thunder.
Terra Obscura, une série écrite en collaboration avec Peter Hogan, reprenant des personnages de l'âge d'or réintroduits dans Tom Strong.

Conflits avec DC et Marvel Comics
Depuis les années 1980, Moore était en conflit avec DC Comics, et il fut contrarié d'être de nouveau placé dans le giron de l'éditeur après le rachat de Wildstorm. Wildstorm tenta de le protéger de DC, par une sorte de « pare-feu éditorial ». Cependant, divers événements contribuèrent à l'irritation de Moore. La Ligue de Gentlemen Extraordinaires # 5 contenait une authentique ancienne publicité pour une poire à douche vaginale Marvel. Paul Levitz, le directeur éditorial de DC, fit détruire tout le stock puis le réimprimer sans la publicité.
Moore fut encore plus irrité lorsque Paul Levitz décida de ne pas publier une histoire de Cobweb à paraître dans Tomorrow Stories # 8 car elle contenait des références à L. Ron. Hubbard, Jack Parsons et au « Babalon Working ». DC craignait en effet un procès de la part des Scientologues, réputé pour leur caractère procédurier.
En 2002, Joe Quesada, rédacteur en chef de Marvel Comics réussit à persuader Moore de travailler de nouveau pour Marvel, lui jurant que l'éditeur avait changé et que les problèmes qu'il avait eu précédemment (Marvel US avait réédité des strips de Moore parus dans Doctor Whoo Weekly sans sa permission) ne se reproduiraient jamais. Moore accepta donc la parution d'une édition collector de Captain Britain. Hélas, son nom ne figurait pas dans les crédits suite à une erreur de composition, et il décida, malgré les plates excuses de Quesada, de ne plus jamais travailler pour Marvel.

© Wikipedia
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